Bienvenue à la Rousse'Academy

De Poil-de-Carotte à Ginny weasley, en passant par Mélusine McEwan, Althéa Belrin, Mélusine McEwan, Boule de Bill, Mélusine McEwan, Fifi Brindacier, Mélusine McEwan, Gimli, Mélusine McEwan, Leeloo, etc, tous les roux qui valaient le détour étaient passés par la Rousse'Academy, où chacune et chacun cultivaient la Rousse'Attitude, afin de glorifier la Rousse'Touch all over the world.

La Rousse'Academy possédait ses propres locaux : un immense manoir, comme Poudlard mais en mieux (quoiqu'en plus petit), orange des pieds à la tête, dont la localisation était tenue top secret. Le bâtiment était entouré d'un vaste domaine où la végétation se parait de couleurs automnales 24/7, 365 jours par an. Les années bisextiles, pour le 29 février, les résidents de la rousse'Academy s'offraient une journée GreeWashing où tout était... vert. Il paraissait que c'était reposant pour les yeux.

Aujourd'hui, 24 septembre 2012, était un jour particulier. En effet, Jolene Letrade et Sophia R. keeblyn, rousses de leur état, faisaient leurs premiers pas dans la majorité (wow ! 18 ans, c'était pas rien ! Congrats mesdemoiselles !!!) et avaient reçu le matin même, par les modes de communication habituel (une citrouille volante, si vous tenez vraiment à connaître les détails) une invitation à rejoindre le cercle très fermés des Rousse'Académincien(ne)s. Un honneur, que dis-je, une gloire ! Qui était le fantasme de toute une génération. Un rêve inaccessible pour ceux et celles qui n'avaient pas eu la chance de naître roux.

Au sens du manoir de la Rousse'academy, c'était l'effervescence et les préparatifs allaient bon train. On pressait les citrouilles par centaine, on cuisinait, on décorait... tout pour faire de ce jour une soirée inoubliable. Fait exceptionnel : tous les non-roux (pôvres pôvres bruns et blondes et châtains) étaient conviés à la fiesta. Histoire de baver d'envie le temps de quelques heures avant de se voir fermer à tout jamais les portes de la Rousse'Academy sous leur nez.

A 22 heures pile poil, tout était fin prêt et les Rousse'académincien(ne)s n'attendaient plus que leur deux dernières recrues pour démarrer la fête.

Au programme ?
Tss tss, bande de petits curieux ! Et l'effet de surprise dans tout ça ?

SRK et Letrade, vous ramenez vos petites fesses illico presto ! Que je me sente moins seule !
Qui qui veut il s'incruste. C'est un Nawak après tout.
Vous pourrez pas craquer pire que moi.

La Rousse'Academy, c'est chouette, c'est inouï !

La Rousse'Academy. Sophia n'en avait jamais entendu parler. Pourtant elle était rousse de son état et ce depuis sa naissance. Rien avoir avec celles qui se faisaient des teintures grossièrement exécutées, peut-être dans le but d'espérer un jour entrer dans le sein des seins. Il avait fallut faire quelques recherches, vérifier quand même au minimum qu'elle ne se retrouvait pas démarchée pour un nouveau salon de coiffure récemment ouvert dans le quartier, et c'était ainsi qu'elle avait découvert le statut de ce temple à Rousse'Attitude et l'honneur qui découlait de recevoir une invitation. Et puis après avoir passé un court moment d'ébahissement - comment avait-elle pu passer à côté de l'enseignement de cette prestigieuse académie ? Comment n'avait-elle pas pu en entendre parler et comment se faisait-il qu'elle n'était invitée que maintenant, l'Opposition l'avait complètement pourrie ou quoi ? Est-ce qu'elle puait le vieux bouc roux ? - les problèmes un peu plus pratique lui étaient apparus : que mettre ? Comment se coiffer ? Détoner ou se fondre dans la masse ? Que de détails essentiels finalement. Elle avait donc regardé sa petite citrouille volante et avait eut l'idée de génie. Bien sûr ! S'habiller en citrouille ! Ce serait toujours nettement mieux que de mettre des couleurs normales comme le rose ou le mauve qui avaient tendance à jurer affreusement avec ses cheveux à chaque fois qu'elle s'y essayait. Et puis, une citrouille avait le mérite d'être orange, pour quelqu'un qui était invité dans un endroit où cette couleur était vénérée comme de l'or pur, c'était quand même le strict minimum.

Aux grands maux, les grands remèdes. Elle avait parcourut toute la ville en courant comme une pauvre âme en peine, paniquée, les bras en l'air, les jambes à son coup (non, n'essayez pas trop d'imaginer, à part une prouesse pour le Twister, la pose n'a rien d'impressionnant ou de très flatteur, contentez-vous de garder l'image d'une Sophia calme et bien élevée et propre sur elle et non pas le pauvre petit être perdue dans une course effrénée et plus tordue qu'un carambar fondu devant un feu de camp.

Herm.

Bon bref.) Elle avait donc acheté des mètres et des mètres de tissus orange, elle n'avait pas payé une seule noise, c'était l'Opposition qui avait fait les frais, bah quoi, elle allait quand même pas payer pour son anniversaire, et vu le peu d'avantage qu'elle gagnait à travailler pour eux, autant qu'il lui serve un peu, au moins comme porte-monnaie sur patte, et puis ce n'était pas non plus comme s'ils allaient remarquer quelques dépenses pour du tissus. Pour quelques rouleaux de tissus, il n'y avait pas mort d'homme. Et avec tout ce tissu, Sophia s'était confectionné (baguette et livre de couture pour débutant en main) une magnifique panoplie de citrouille, qui une fois enfilée lui donnait l'air d'un gros bonbon orange et vert mais aussi un charme fou qu'elle devait surement à la couleur elle-même, bien connue pour faire des merveilles lorsqu'elle était associée à une rousse, mais ça, ça faisait sûrement partie de ces secrets antiques que les roux se transmettaient en les gardant jalousassent des non-initiés. Avec tout ça, elle avait levé ses cheveux roux et les faisait tenir dressés sur sa tête dans toute leur splendeur flamboyante, non pas pas l'intervention du St Esprit, mais par l'utilisation extrême, intense et injustifiée d'une dizaines de pots de gel. Avec tout ça, elle avait la classe et elle était prête à commencer à faire la fête dans ces maginfiques locaux …une fois, bien sûr, qu'elle aurait réglé le problème du transport, étant donné, qu'à son habitude, elle était toujours une buse en transplannage, mais on ne retirait pas à quelqu'un quelque chose qui faisait son charme (ou ce qui donnait matière à se moquer).

Pas de soucis à se faire ! Ce coup ci par l'intervention du Saint-Esprit (bah oui, c'est pas un Nawak pour rien), Sophia arriva, prête et belle pour aller danser à l'Académie ! Si ce n'était pas simplement magnifique et beau ? 22h pile poil ? Elle était là. Finger in ze noze. Là et prête à voir ce que les résidents habituels lui réservaient !

My Godness c'est magnifique ce que tu m'as fait là Mélu ! ^^
Et c'est juste génial !!

22h07
De toute évidence, je me suis encore trompé de lieu. J'arrive comme un cheval dans la soupe (as our french cousins say).
La rousse'Academy ? Et puis quoi encore ?
Non mais franchement, ces jeunes, je vous jure...

Bien sûr, vous vous demandez ce que l'incomparable Zoroastre McEwan est venu faire dans ce coin de pure débauche où tout n'est que rouxcaille, sucre de Cannes (il n'y a pas que les festivals là-bas même si tout est neuf et sauvage...), parfum suave de citrouille et de citraïe...
Hé bien non, je ne me suis pas trompé d'adresse en cherchant la rustre'Académie - médisants, va !
Non, j'ai vu de la lumière.
De loin, de dos, la nuit, l'académie avait l'air sympa...
... moins depuis qu'on voit combien de Mélusine McEwan sont passées par là. Mais heureusement, il y a Gimli qui redresse le niveau d'esthétique, de savoir-vivre et d'élégance de cet établissement douteux.

Enfin, cela faisait au moins une tête connue - même s'il s'agissait là d'une tête à claques... comme tout McEwan qui se respecte excepté pour mon humble personne.
Bref.
Un coup d'oeil de côté vers la recrue qui venait d'arriver avant moi. Hum pas trop mal. En voilà une que j'aurais bien manger crue, qui l'eut cru ?
Tiens, en parlant de manger, tout cet orange m'a couvert l'appétit.

Dans un mouvement digne d'un danseur de balais (nimbus 1914 - 100 ans d'âge), je fais voler ma robe verte bouteille (oui, comme le cochon écologique qui n'est pas cochon vu qu'il est bio et écologique... c'est un mouton ? Voilà donc ce que pensent les brebis ? Tant pis, même raisonnement !) jusqu'au buffet. Personne n'a encore touché à la nourriture. Soit, je veux bien être celui qui mange en premier Pierre, euh... enfin bref, vous m'avez compris !

Je me tourne vers ma descendante et la devance avant qu'elle ne puisse ouvrir la bouche :

- Dis-moi ma petite, quand est-ce qu'on mange ? Les petites réceptions, c'est très sociale et tout mais il faut penser à combler le trou de nos estomacs !

... et veiller à ce que ma descendante ne descende pas la réserve de bierreaubeure ni de liqueur de carotte !

[spoiler]C'est quoi cette idée de voir le monde en Orange ? On dirait une mauvaise blague inter nénette... euh, blague de filles quoi ![spoiler]

22h13

Sham Alasdair avait lui aussi décidé de se taper l'incrust' à la Rousse's Party, parce qu'après tout, le Soumetteur de Sophia, c'était lui. Ex, certes, mais il n'empêchait. Et, de ce fait, il était chargé de la sécurité de S.R.K., ce qu'il lui avait promis à peine le pacte scellé.
Assurer la sécurité de S.R.K. passait également par l'obligation d'assister à toutes sortes de soirées, festivités, orgies, etc. Dure vie que celle de Sham Alasdair McBrashen Very Happy

.

Pour se fondre dans le décor, il s'était conformé au dress code et avait enfilé son plus beau costume qu'un sortilège Pébéo avait fait virer au orange citrouille pour le temps d'une soirée. Rasé de frais et vêtu de son plus beau sourire, il avait franchi l'enceinte de la Rousse'Academy à la suite d'un drôle d’hurluberlu qui semblait s'être greffé une serpillière (ustensile moldu, cours de cinquième année sur l'entretien non magique) sur la tête.
A peine arrivé, il se désolidarisa de l'ancêtre pour se frayer un chemin parmi la foule, à la recherche de SRK.
D'ordinaire, au milieu des autres, il se fiait à ses signaux capillaires pour la repérer mais là... Tout était une débauche de orange si bien que sa RRKounette se fondait très probablement dans le décor.
Sous son bras, il portait glorieusement, à la manière d'un ballon de foot (sorte de souaffle blanc et noir, que les moldus s'envoient en y tapant dedans avec le pied, cours de sixième année sur les sports et activités non magiques), une boîte enveloppée dans un magnifique papier orange, histoire de ne pas déparer.

On ne lui demandait pas son avis, mais, de son humble point de vue, tout était quand même très... orange ! C'était dynamisant et revigorant mais il ne s’imaginait pas passer la nuit dans un tel endroit. on se retrouvait très certainement à rêver de citrouilles, de carottes et de poivrons. Qui avaient tout l'air d'être au menu de la soirée. Youpi.

Enfin, dans cette foire monochrome, il lui sembla distinguer un rire qu'il connaissait bien. Vu que c'était un nawak et que le ridicule ne tuait de toute façon pas, il ouvrit grand ses poumons et en sortit un appel qui ressemblait à s'y méprendre à un cri :

- SRKounetteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuh !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Proud

22h13 again
Mélusine, perturbée par le cri qui ne semblait pas avoir été émis par une gorge humaine mais un troll nourri à la nicotine et à la vodka, s'emmêla la baguette et, en lieu et place d'un magnifique sortilège feu-d-artifice, jeta un maléfice d'hibernation provisoire presque aussi bien que celui qui avait endormi la Belle au Bois Dormant. Résultat des courses ? En un quart de secondes, tout le monde ronflait, étalé par terre comme sur un matelas moelleux, la bave aux lèvres.
Quand elle voulait, elle était pas si mauvaise en sortilèges, eh !

Résultat des courses ? Un mois, une semaine, et quelques cacahuètes plus tard, le sortilège commença à faiblir, de paire avec le volume sonore des ronflements.

31 octobre 2014 - 22h18

Eh oui ! Nous étions désormais le soir d'Halloween, et Sophia R. Keeblyn, tout comme Jolene Letrade, petites veinardes de leur état, s'apprêtaient à souffler leurs bougies sous le signe des effroyables Jack O'Lantern, groupe irlandais bien connu pour sa musique très... alternatives.
Comme par enchantement, des tonnes de citrouilles étaient entrées en lévitation, tandis que, d'un coup de baguette bien plus heureux que précédemment, Mélusine lançait enfin sa salve d'artifice. Bah quoi ? On pouvait bien commencer la soirée avec les feux d'artifice, non ?

De quoi achever de réveiller les dernières marmottes... qui profiteraient de leur retour à la conscience pour réaliser la petite aventure capillaire qui avait été au programme des surprises prévues pour la soirée...

Bah ouais. Tout le monde avait viré roux. Comme ça, et pour le temps d'une soirée, tout le monde pouvait goûter à la joie d'être au summum de la cool-attitude. Pas de jaloux. A chacun d'affronter à sa manière la dépression post-rousseur du lendemain. Il y a de très bons psychomages à Ste Mangouste...